top of page
LeSignal_LogoONLYUsmallWEB4.jpg

Le Signal Festival

Diversions sonores dans le décor

LeSignal_BGweb2.jpg

Les Artistes

signalcube_opacity.png

Vendredi 8 juillet à 20h

pb1©Maik Gräf.jpeg

PIERRE BASTIEN  - Ombres de Machines -


C’est à l’aide d’un tournevis, d’un fer à souder, de moteurs électriques et de pièces de Meccano que Pierre Bastien écrit sa musique. Quant à son orchestre, il tient dans une petite valise. Bien connu depuis plusieurs décennies pour avoir développé l’idée d’orchestre mécanique, celui-ci s’est peu à peu miniaturisé, au point d’être maintenant centré sur une seule sculpture sonore dont la forme change au fur et à mesure du concert.

Cette machine modulaire est tour à tour, ou à la fois instrument à vent, à cordes ou de percussion. Mélodique un instant, bruitiste l’instant suivant, harmonique parfois, et rythmique en permanence. L’orchestre inclut même deux sources lumineuses qui lui donnent sa dimension scénique, en projetant à grande échelle les ombres de ses rouages. Plus mystérieuses qu’une projection vidéo et tout aussi réalistes, les ombres mouvantes est un véritable spectacle poétique et hypnotique, une ode à la machine et aux hommes qui les fabriquent.

http://www.ursss.com/2020/03/pierre-bastien-meccano-music/

JPGross_21_01 (photo G.Greff).jpg

JEAN-PHILIPPE GROSS

La musique de Jean-Philippe Gross peut aussi bien tenir de la dentelle sonore que du dérapage de char d’assaut sur terrain humide. Jamais enfermé dans quelque systématisme, Jean-Philippe Gross se permet les extrêmes pour profiter d’un large champ des possibles et accorde une attention toute particulière au timbre, au grain et à la qualité du son, même rugueux. Au croisement des musiques électroniques et instrumentales, il développe un rapport physique au son, jouant avec les points de ruptures, les lignes de crêtes et les gouffres sinueux. Une expérience psychédélicho-sensorielle dont on ne revient pas indemne.

https://www.youtube.com/watch?v=z0wPC3TygYc

perrine_james.jpg

JAMES P HONEY & PERRINE BOUREL 

 

Cette année, on réinvite Perrine Bourel qui accompagnera cette fois le guitariste/chanteur anglais James P.Honey. Pour ceux qui l’avait raté l’année dernière, on rappelle que Perrine est violoneuse, grande prêtresse du Rigodon (la musique à danser du Dauphiné) qui tout en gardant une bottine dans le trad, aime mettre l’autre dans plat ! En l’occurence en Angleterre. 

James P.Honey chante des chansons simples pour une époque compliquée, dans une langue fort souple et accompagné par une guitare à corde bien tendue. C’est un duo singulier dans lequel s’enchevêtre une guitare minimaliste, un violon acide, des textes inspirés et des voix brutes. Une sorte de mur du son silencieux qui s'effondre tout de même bruyamment. Du minimalisme à haute-intensité.

 

https://www.youtube.com/watch?v=9cqZ1gwgDJk&t=52s

https://youtu.be/Nnzr5GfR4Ok

Samedi 9 juillet à 20h

Grand-Veymont-photo-Cyril-Moya.jpg

GRAND VEYMONT - Persistance et Changement -

Face à la multitude d’images convoquées, face à ces paysages inédits, il devient impossible de ne pas se rendre à l’évidence que la langue de Grand Veymont est unique et ne cesse de se déplier. Originaire de Peyrins et de ses environs, le duo – formé par Béatrice Morel (orgue, flûte, chant) et Josselin Varengo (orgue, synthés, percussions, voix) – semble vouloir se délester de sa propre gravité. Un paysage où se croisent des siècles de musique folklorique, les expérimentations électroniques les plus folles, la chanson brésilienne et française des années 70, la pop oblique de Stereolab, les architectures hypnotiques de Can, les chants pygmées, les vents parcourant les monts du Vercors dont le plus haut sommet (le Grand Veymont) donne son nom au duo…

Ici chaque mélodie, chaque écho de mélodie, chaque rythme, chaque fragment de rythme, s’agrègent, s’amalgament, tournent ensemble comme des toupies et transforment la musique du duo, auto qualifiée krautrock de salon, en une véritable fresque psychédélique. 

 

https://objetdisque.bandcamp.com/album/grand-veymont-persistance-changement

Marion.png

DEEAT PALACE 

 

Usant sauvagement et aléatoirement de deux trois machines et d’un micro,  Deeat Palace combine le noise avec la techno, cisaille les structures, entrechoque les genres, et crée un son-rythmique dérangé, malmené et hypnotique.

Musicienne éclectique et hors-normes, Marion Camy-Palou, qu’on peut retrouver également au sein de l’incroyable power trio Officine, assène ici une Tech-No-Wave salement crue, primaire et abrasive qui lorgne parfois vers les racines même de la musique industrielle. De la vraie cuisine de palace qui allie la danse à la claque dans une recette de haute-volée. 

https://soundcloud.com/deeatpalace

lll_collage_s22.jpg

OLGA KOKCHAROVA & LUC MÜLLER - lusus lunule lapilli -

Derrière ce mystérieux latinisme on peut apercevoir le batteur/percussionniste Luc Müller et de l’artiste sonore Olga Kokcharova. Formé lors d’une résidence hivernale dans les hauts de Suisse, Iels s’essaient à créer des compositions en empilant les bûches ou en réarrangeant les pierres dans la rivière. iels enregistrent les sons qui les ancrent dans un lieu et se demandent comment la conscience de l’environnement où iels se trouvent façonne leurs constructions musicales. Iels tentent de répondre à ces questions en jouant de la musique, acoustique, électronique, les prises de son, la voix et les percussions.

http://kokcharova.zov308.org/

https://lucmuller.net/

unnamed.jpg
LINE UP
54SIGNAL©F.Kolandjian.JPG

© Flo Kolandjian

Le Festival

signalcube_opacity.png

L’idée fondatrice du Signal est de sortir des sentiers balisés, des lieux et des formes habituelles de diffusion de la musique. Et ainsi, de permettre à des musiciens, le temps d’un week end, de venir à la rencontre d’un territoire et de ses habitants en proposant des concerts et des performances en résonance avec un espace unique : Le château de Peyrins. Situé dans la Drôme des collines, non loin de Romans sur Isère, le château de Peyrins est un ancien pavillon de chasse d’Henri IV reconverti en sanatorium d’enfants au début du XXe puis en lieu refuge pour des enfants juifs pendant l’occupation.

 

Depuis l’année dernière, une dizaine d’artistes de renommée internationale, dont certain.e.s avec un fort ancrage local, investissent le château pour concocter un programme in situ et in vivo de concerts, de promenades musicales et d’installations sonores. Une château-phonie vibrante au cœur d’un lieu envoûtant et chargé d’histoire, pour celles et ceux qui aiment qui aiment tendre l’oreille en amateur, en connaisseur et toujours sans a priori. Le Signal c’est l’occasion de découvrir un large panorama des pratiques musicales contemporaines qu’elles soient électroniques, acoustiques, improvisées, composées ou expérimentales mais dont le point commun est la recherche dans le secteur musical aujourd’hui.

La première édition nous a permis de prendre contact avec l’espace du château et de rencontrer notre public, la deuxième va nous permettre de renforcer ces connexions entre des habitants, un lieu, un territoire, avec toujours au centre de nos préoccupations, le son, comme extraordinaire vecteur de lien social.

Pour cette deuxième édition, le Signal réaffirme sa volonté de dépasser les frontières stylistiques tout en privilégiant une approche contextualisée dans un format à échelle humaine. Pour ce faire nous avons choisi d’inviter des artistes qui aiment repenser leur pratique à l’aune du contexte dans lequel il est perçu.

Le festival est soutenu par la Maison de la Musique Contemporaine.

Logo-MMC-CarrÇ-Noir.png
INFO

Pratique

signalcube_opacity.png

Le Lieu:

Château de Sallmard à Peyrins,

276 rue de Sallmard 26380 Peyrins 

Les Horaires:

Le festival se déroulera sur 4 créneaux du vendredi soir au dimanche après midi. Pour chaque session, les artistes proposeront des formules et lieux différents, créant une experience unique à chaque fois.

1 - Vendredi 8 juillet 20h-00h : Pierre Bastien, Jean-Phillippe Gross, Perrine Bourrel et James P. Honey, DJ Choufy

2 - Samedi 9 juillet 15h-18h : Solos de Olga Kokcharova, Luc Müller, Perrine Bourel

3 - Samedi 9 juillet 20h-00h : Grand Veymont, Deeat Palace, Olga Kokcharova et Luc Müller, DJ Choufy

4 - Dimanche 10 juillet 15h-18h: Solos de Marion Camy-Palou Jean-Phillippe Gross, Béatrice Morel-Journel + Surprises

Billets:

Prix: 10eur par session (1-4), ou 30eur pour un Pass Festival.

Billetterie sur place.

Pour réserver vous pouvez écrire à: contact@compagnielorangerie.com

Manger & boire:

Buvette avec bières & vins locaux et restauration légère sur place.

 

Hébergement:

Nous mettons en place cette année un camping simple en prix libre, avec point d'eau et toilettes sèches à coté du chateau, limité à 30 places et sur reservation seulement.

lesignalfestival@gmail.com

Sinon, nous proposons à moins de 7min en voiture 2 campings (Saint-Donant-sur-l'Herbasse):

https://www.lacdechampos.com/fr/index.html

https://www.camping-des-ulezes.fr/fr/

Pour un logement plus classique, Romans s/ Isère se situe à 13min en voiture avec plusieurs possibilités d'hotes, gites, Airbnb, etc.

Si vous voulez restez plus tard et rentrer sans voiture, il faut compter environ 20eur en taxi entre Romans et Peyrins en tarif nuit (15eur journée).

Pratique

A Propos:

signalcube_opacity.png

Le Château de Peyrins

Depuis quatre siècles, le château de Peyrins, bâti par Soffrey de Calignon, compagnon d’Henri IV, se dresse fièrement au cœur de la Drôme des collines. C’est au 17ème siècle que fut bâti le château actuel de Peyrins, certainement à partir des pierres d’un édifice déjà existant (fin 16ème). Soffrey de Calignon n’en eut la jouissance que fort peu de temps, mais sa descendance, de Calignon, puis, de Chabrière, puis de Sallmard, habitèrent la maison jusqu’en septembre 1935, date à laquelle la famille Chesneau fit son entrée dans cette demeure jusqu’à nos jours. Il a su s’adapter à la vie de chaque époque et poursuit sa riche histoire. A présent, non loin de la ville de Romans et de ses commodités, il propose un cadre intact, parc arboré, jardins et étangs, ainsi que son confort chaleureux de vieille demeure dauphinoise. L’association “Une histoire de château” y accueille des résidences artistiques et des représentations de spectacles. La compagnie de théâtre “L’Orangerie” de Marianne Téton y a élu domicile. 

http://www.chateaudepeyrins.fr/

Edition 2021 :

A propos
59SIGNAL©F.Kolandjian.JPG

© Flo Kolandjian

bottom of page